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Pourquoi moi ?

Pourquoi moi ?
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16 juin 2006

eh bé oui

Lecteur (trice) de Rouen
Lecteur de Marseille
Lecteur de Strasbourg
Lecteur monégasque
Lecteur chinois
Lecteur suisse
Lecteur américain
Lecteur tunisien
Lecteur utilisant Linux
Tous mes autres lecteurs(trices) adorés,

POUR DES RAISONS MULTIPLES ET POUR TOUT DIRE DIVERSES, JE DEMENAGE VERS :
http://bobzeflash.over-blog.com

Au plaisir,

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16 juin 2006

Quand j'étais petit

Pour faire écho à l'excellente idée de Maylis développée sur : http://mythicmaylis.blogspirit.com/

Quand j'étais petit je croyais que Chekspire et Shakespeare étaient deux auteurs différents (jusqu'en 3°)
Quand j'étais petit j'avais peur des filles : je les trouvais étranges et effrayantes
Quand j'étais petit j'avais éclaté de rire car un grand m'avait dit qu'un jour je mourrai
Quand j'étais petit j'avais demandé à ma grande soeur comment on savait qu'on était amoureux et elle m'avait dit "ne te pose plus la question, ce jour-là tu sauras c'est tout"
Quand j'étais petit je voulais pas être Zorro mais Sancho Pansa car mon papa ressemblait plus à Sancho Pansa
Quand j'était petit j'étais étonné que des grandes personnes puissent se disputer puisque c'était des grandes personnes
Quand j'étais petit je choisissais avec soin mes cahiers au supermarché car je tenais un journal intime. Maintenant j'ai un blog c'est pas mieux.
Quand j'étais petit je surnommais ma mère "Tornade Blanche" car un jour mon père l'avait traitée de "sale femme blanche" mais j'avais mal compris
Quand j'étais petit je ne comprenais pas pourquoi les gens retournaient tous les dimanches à l'église pour voir Dieu alors qu'il ne venait jamais
Quand j'étais petit je pensais que bander n'était pas nécessaire pour faire l'amour, c'était juste en plus pour faire joli
Quand j'étais petit je pensais que ma maîtresse ne faisait jamais caca
Quand j'étais petit je ne comprenais pas l'existence des catastrophes puisque Dieu est à la fois bon et tout-puissant
Quand j'étais petit j'avais peur que les socialistes reviennent au pouvoir
Quand j'étais petit je voulais être secrétaire général de l'ONU mais on m'a dit que ce n'était pas possible pour un Français
Quand j'étais petit je devais attendre que quelqu'un traverse pour traverser avec lui (je n'ai toujours pas l'autorisation de traverser seul)
Quand j'étais petit je pensais que mes parents étaient des génies pour arriver à prendre le train sans se tromper
Quand j'étais petit j'étais quand même très intrigué par les filles.

14 juin 2006

Moûne Diou, j'allais oublier

Eh bé oui parce qu'à vous raconter mes histoires (certes prenantes) de régime, j'as complètement oublié de parler de Mumu !
Mumu est elle sympa
Mumu boit des caïpirhina
Mumu danse la salsa

et de temps en temps, quand ça la prend, elle fait des documentaires sur les enfants en Bolivie
Pour en savoir plus :
http://www.lefigaro.fr/culture/20060612.FIG000000221_muriel_brener_la_passion_des_autres.html

J'essaie de convaincre Alex, Olivier et Yasmine de m'accompagner, surtout ce soir c'est la première et Mumu sera là, mais vu l'énoncé ils ont peur que ce ne soit pas gai ; je leur ai donné l'adresse du site (http://quierovivir.free.fr) (Le site n'a qu'une petite lacune, il ne donne pas l'heure : c'est 20 h) et c'est vrai que si tu t'en tiens qu'à la photo d'accueil...

vivir1

bon c'est pas gagné encore je sens

13 juin 2006

Céline Sex Toys

Etant de sexe masculin et n’étant pas métrosexuel, c’est en toute logique que je n’ai pas de balance chez moi. En revanche, mercredi soir, je suis allé dîner chez Isabelle qui, elle, étant une fille, possède un tel appareil dans sa salle de bains. Appareil que j’ai donc utilisé (opération qui se produit deux fois l’an les grandes années) et moi qui ne suit donc que rarement agité par ce genre de préoccupations, là, j’avoue avoir accusé un choc : 5 kgs au-dessus de mon maximum historique ! ! !

Et là bien sûr on se dit : bon c’est pas le drame non plus, il va pas nous démouler une pendule pour cinq kilos en trop,… Eh bien pas du tout ! c’est très très grave en fait, car ce samedi juste là qui vient, on fête l’anniversaire de Céline et on va lui faire un chippendale show surprise ! (que d’ailleurs vous aurez les photos si vous êtes sages…) Je vais donc me produire avec ma bouée naissante en compagnie de quatre beaux mecs qui sont autant d’hommages à la beauté grecque (à des chouias près) : les Celine Sex Toys (on a le nom, on a la choré, et si ça marche on part dès le lendemain en tournée, New-York, Vesoul…)

Le problème est donc d’importance. Ni une ni deux j’ai décidé de réagir et de perdre cinq kilos en dix jours. Pour cela, plusieurs méthodes (éventuellement cumulatives) :
- boire de l’eau de mer et ne plus rien manger, ou alors un fond de riz avec de la papaye (méthode koh-lanta). Efficace.
- arrêter de manger après les repas (voilà une mesure qui semble jouable, j’ai déjà commencé pour l’instant je tiens)
- redécouvrir les légumes
- arrêter les sauces
- arrêter les barres chocolatées intempestives
- faire des abdos (surtout que Michel Platini a dit que c’était important d’avoir des abdos car on tenait plus longtemps en l’air)

C’est pas simple mais bon, c’est l’anniversaire de Céline quand même. D’ailleurs à part ce petit problème personnel tout est réuni pour que le show soit une complète réussite : la participation d’Etienne un moment évoquée a définitivement été écartée car il s’agit quand même de faire vibrer Céline, pas de lui infliger son quotidien ; en outre les propositions minoritaires de s’accoutrer de manière comique ont été tout aussi autoritairement balayées : costumes, chemises blanches et boxers moulant, je crois qu’elle y a droit.

chippendale


(attention pas de confuzione ça c'est pas vraiment nous c'est juste l'apéro)

Bref j’ai gras la pression comme dit mon cousin.

13 juin 2006

Mais que sont nos impôts devenus ?

La sempiternelle question, est-il bien nécessaire d’y revenir encore, mais quand même, un petit coup de rappel derrière les oreilles de temps en temps, ça peut pas faire de mal.
Pendant que notre ministre du budget travaille au lancement d’un jeu vidéo, figurez-vous que la France ne sanctionne pas la vente de poissons trop petits.

Ca pourrait paraître pas trop grave comme ça, eh bien ça nous coûte quand même 57 millions d’euros par semestre depuis deux ans, plus une amende de 20 M€ (ce cumul de peine étant une première, nous voilà encore premier quelque part). Pourquoi ? parce que les textes nécessaires n’ont pas été adoptés. Alors plutôt que de les adopter on prépare un recours. Et pendant ce temps, la France continue de payer. Mais bon après tout on s’en fout, c’est l’argent de l’Etat, c’est pas comme si c’était notre bon argent à nous.

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11 juin 2006

Move it up

Comme j'étais confortablement alangui dans un fauteuil de l' Irish Corner savourant ma bière en compagnie d'Hélène et alors que nous assistions à l'éventrage des Toulousains par les Biarots, Mickaël m'appelle (Mickaël est le genre de mec capable de te proposer une soirée à 8 h du matin) : donc Mickaël m'appelle et me propose une soirée à 8 h matin.

Le temps de retrouver quelques joyeux compagnons et nous voilà embarqués pour la Boca Chica. Musique moyenne pondérée :

"come on baby i want you party come on rigth to the dance floor i wanna swing the day off and everybody movin so come on keep on groving so if you wanna party come on and move your body come on and move your body"

Danser avec Hélène c'est mieux qu'un orgasme (enfin je crois), j'ai dû perdre 2 kg et demi en 1 heure (ce qui en ce moment m'arrange, ah oui il faut absolument que je pense à parler de ça). Puis on va à la Chapelle : musique moyenne pondérée :

"Just gimme di trees an make ya smokin yo (clubbin yo) It a mek we please so dont provoke it yo (provoke yo) sippin in deh sea and we bubblin yo (bubblin yo) Set ya mind at ease you gonna take it slow"

Une fois que tous les blackos nous ont bien humiliés en dansant avec nos nanas, on va se coucher, et pour ma part je mets mon réveil à 7 heures (c'est un peu la première fois de ma vie que je mets mon réveil pour me lever à 7 heures un dimanche pour aller en boîte) : je retrouve Mickaël à 8 h sur les champs, on va au "Club 79"

Le "Club 79"... comment dire ?

D'entrée, ce qui ne peut t'échapper est le nombre de mecs torses nus qui ne sont pas effrayés à l'idée de frotter leurs gros bras rassurants et plein de sueur sur tes membres frêles (c'est un endroit très convivial). Tu t'y fais des amis très rapidement (tu comprends de suite que les gens sont là avant tout pour échanger des idées, prendre le temps de se connaître...)

Autre détail amusant : lorsque tu vas aux toilettes, tu réalises assez vite qu'il existe un certain flou au niveau de la répartition hommes/femmes : globalement chez les mecs : des mecs ; et chez les filles, alors chez les filles, c'est un peu plus diversifié, tu as des filles, tu as des mecs, et puis des indécis, des polyvalents, des non déterminés...

J'aime bien danser dans les boîtes homos, parce que dans les boîtes hétéro, j'ai peur de me lâcher et de passer pour un homo, alors que là c'est pas vraiment un problème. Sur la piste, tu repères assez vite aussi une catégorie plutôt pitoresque : les mecs sous assistance chimique. Tous munis de leur bouteille d'eau sucrée, mâchant sans discontinuer un chewing-gum pendant 4 heures, et puis de temps en temps il y en a un qui vient te parler : "Tu es beau. Je t'aime." (moi je pense qu'il était sincère). A un moment, je regarde l'heure : 11 h 27. Je me dis "merde je suis en train de rater télé-foot". A ce moment un nouvel ami s'approche et me fait :

"pourquoi ça flotte ici ?

- pardon ?

- ben oui regarde y a des gens en haut et y a des gens en bas" (sic).

musique moyenne pondérée :

give it up

undo yourself

life is just air

so what do you care

give it up

undo yourself

let the people know

give it up

give it up

give it up

...

under

Message personnel à la fille à qui j'ai dit en partant qu'elle était la fille la plus ravissante que j'avais vu depuis longtemps : tu peux me contacter ici.

10 juin 2006

moi j'aime bien Fante en fait

C'était un sacré enfoiré ce Fante, pas un type très recommandable mais bon, l'avantage des types pas très recommandables est que ça peut donner de grands bonhommes. Citons par exemple ses romans bandinidemande___la_poussi_re.pegla_route_de_los_angelesle_vin_de_la_jeunesseles_compagnons_de_la_grappel_orgiemon_chien_stupidepleins_de_vier_ves_de_bunker_hill, son recueil de nouvelles grosse_faim, ses correspondances jf_hlmcorrjfletterssc, ses biographies jfcooperjfcollins, les livres de son fils (on perd en magie, on gagne en proximité)les_angesencrachadflatetedfcorksucker, ses livres préférés hamsunlafaim (...), les films dont il a écrit ou co-écrit le scénariovjfwildside (...) et signalons au Nobel que Claude Simon l'a eu et pas lui (ma foi !...)

fa1937

8 juin 2006

A fond de 6...

Il y a deux mois environ, j’ai été recruté pour deux missions : la mission A (que nous appellerons : la mission A) et la mission B (que nous appellerons : Restons Calme). La mission A consiste à remplacer une dame qui est partie à la retraite et qui était, selon les témoignages constants de tous, totalement débordée. Pour ma part, passée la période d’investissement, j’avoue que je ne suis pas complètement débordé, voire, pour tout dire, pas débordé du tout. Un dossier en deux mois, ça reste humain comme charge de travail.

Reste l’autre mission. Quinze jours après être arrivé, on m’a emmené au conseil pour présenter le texte qui doit fonder cette mission. Et là, le conseiller, au lieu de nous donner son accord vu qu’on lui demandait rien d’autre, croit bon de faire le malin et nous sort :
« mais dites-moi, avant tout chose, je m’interroge sur un point… quelle est votre base légale ?
- base légale ? ? (j’ai eu l’impression que ma chef découvrait cette expression) euh… la base légale… eh bien en fait, on avait pensé […] [je vous épargne une pitoyable tentative d’endormage du conseiller]
- je vois ».
Bilan de la mission B (oui on a qu’à l’appeler mission B en fait) : je n’ai plus de mission B.

leconseil

Ce matin je suis arrivé entre 9 h 30 et 9 h 45. J’ai croisé un collègue qui m’a fait remarquer mon horaire tardif d’arrivée et a ajouté : « ça s’arrose ! » et on est allé prendre un café. Ensuite, j’ai géré mes mels perso,  j’ai participé à un chat et j’ai passé quelques coups de fil pour organiser mon déjeuner. A midi je suis allé déjeuner.

Heureusement que je suis bien payé quand même.

8 juin 2006

Paris-Bonn épisode 3 et, souhaitons-le, le dernier

Cette nuit j’ai rêvé de trains. A l’instar de je ne sais plus quel poète anglais ou irlandais qui s’est réveillé avec un poème de 180 vers en tête, moi j’avais à ma disposition ce matin un poème de 4 vers (chacun son rythme)

Ca a donné :

Le train
Toute la nuit dans le train
Je bâtis des projets
Que tous les coups de frein
Accélèrent à souhait

Vous analyserez le dynamisme conféré au poème par l’association des idées de frein et d’accélération.
Vous avez cinq heures.
(Prendez uniquement les feuilles de brouillon qu’on vous donnera et faisez pas les cons)

(PS : ce texte est bien évidemment déposé à la SACD le premier qui fait le malin je lâche Maître Collardo ok ?)


(à propos de copyright : à force de courir le blogomonde, je ne sais plus où j'ai piqué cette photo, c'était un père de famille belge, s'il se reconnaît qu'il se dénonce ici même et je le remercierais publiquement)

6 juin 2006

Un Joli Moment Erotique

C'était il y a quelques temps. Nous avions décidé de descendre l’Aubrac ou en tout cas une partie, en deux jours. On avait deux kayaks et cinq ou six canoés. Je n’ai approché un kayak qu’une fois dans ma vie et cette rencontre s’est soldée par une incompréhension mutuelle et si ça se trouve définitive (notamment pour cause de basculage intempestif au moment où j’avais d’autres projets pour lui et moi). J’ai donc raisonnablement opté pour un canoé (il se pourrait que canoé prenne un tréma, que là ça me fait bizarre quand même ; mais 1/ je ne vais pas tricher en consultant un dictionnaire, restons nous-mêmes, et 2/ quand bien même, c’est plus fatiguant à écrire qu’un accent aigu, et vu la probabilité d’occurrence du mot, je préfère, comme il arrive si souvent dans la vie, ignorer la réalité tant que ça m’arrange).

Je me suis donc retrouvé dans un canoé avec Clémentine, jeune fille fort bien faite de sa personne (c’est important pour la suite). Assez rapidement, deux philosophies se sont dégagées dans l’approche de notre randonnée rivièrale : les compétiteurs acharnés qui souhaitaient arriver en premier parce que bon quand même, et les comiques qui préféraient faire basculer les embarcations et notamment celles des compétiteurs. Avisant cela, Clémentine et moi avons naturellement et rapidement opté pour la création d’une troisième approche : le décrochage stratégique. Le principe est simple : on ne rame qu’en cas d’absolue nécessité, et on se laisse dériver, non seulement au gré du courant mais surtout en extrême queue du peloton, là où l’ataraxie nous guettait (putain trop bon je l’ai bien placé celui-là). Mais cette brillante idée n’avait pas vocation à demeurer notre seul apanage bien longtemps : le canoé de Michel et d’Elodie (tout aussi bien faite de sa personne à elle, cf. suite) est venu nous rejoindre.

Il faisait très beau, très chaud et les grands arbres qui surplombaient la rivière nous rendaient la promenade très agréable. Seulement le glandage en eau vive a ses limites : il fallait bien avancer quand même à un moment donné pour pas arriver en pleine nuit non plus. On suggère d’accélérer. Là, les filles expriment toute la satisfaction qu’elles avaient à ne pas avoir pagayé depuis un bon moment déjà. A ce moment là, intervient Michel, le toujours précieux Michel, qui leur propose un deal : à nous de prendre complètement en charge le pagayage, à elles de se contenter de bronzer top-less. Ca faisait des années que Michel fantasmait sur les seins de Clémentine (les seins de Clémentine sont soyeux et lourds, défiant en permanence les lois de la gravité sans y succomber, mmmm, les seins d’Elodie sont de taille plus modeste, mais fort bien faits, très élégants, très bien dessinés mmmmm pareil). Elles ont dit oui, elles ont dégrafé leur soutien-gorge, quatre seins ont donc jailli, et nous voilà à pagayer sous l’ombre des grands arbres, par un temps magnifique, réchauffés par les rayons du soleil qui filtraient et rafraîchis par la rivière, chacun avec sa créature souple et ferme enfin livrée à nos regards. Un sorte de moment parfait. A part le fait que Michel bien sûr ce gros couillon cherchait à pagayer plus vite pour me dépasser et profiter du spectacle offert par Clémentine, moi je voulais pas me laisser faire parce qu’il y avait Elodie à son bord et donc j’accélérais aussi.

(...)

images

Et puis nous sommes arrivés en vue du campement, elles se sont ragrafés et nous nous sommes fait traiter de gros nuls parce qu’on était arrivé une ou deux heures après tout le monde.

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